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les fêtes de fin d'année

LA LETTRE AU PERE NOEL   

     Elle est une tradition consistant pour les enfants à écrire une lettre pour le père Noël, dans laquelle ils indiquent les cadeaux qu'ils souhaiteraient recevoir. Cette tradition est née en France avec la popularisation du Père Noël dans la deuxième moitié du XXe siècle. Elle est suivie dans les familles qui font croire à leurs enfants en l'existence du Père Noël.
     Mais en réalité, la lettre d'origine était une liste des résolutions que chacun voulait voir appliquer à la nouvelle année. Typiquement, nous prenons la résolution de remplacer une habitude par une autre façon d'agir qui nous apparaît plus saine ou plus profitable. Autrement dit, nous décidons de changer une façon d'être qui nous semble inadéquate. Et pour marquer notre volonté de réussite ou nous obliger à la réussite, nous l'écrivons sur du papier avant l'arrivée de la nouvelle année et annonçons cette résolution à ceux qui nous entourent.
     Quand aux cadeaux des enfants, le premier exemple est celui des rois mages qui les ont apportés à l'enfant roi! Le hic est qu'ils sont censés l'avoir fait à l'épiphanie, soit le 6 janvier.

LES ETRENNES

     L'usage des étrennes remonte aux Romains, inventeurs de cet usage. Le premier passage de l'histoire romaine nous apprenant cette coutume est de Symmachus, qui nous rapporte qu'elle fut introduite sous l'autorité de l'empereur Tatius Sabinus, qui reçut le premier la verbène (verveine) du bois sacré de la déesse Strénia( deesse de Sabine de la nouvelle année.), pour le bon augure de la nouvelle année; le mot strena, qui signifie étrenne, se trouve quelquefois écrit strenua chez les Anciens, pour témoigner que c'était proprement aux personnes de valeur et de mérite qu'était destiné ce présent.

LE JOUR DE L'AN

   Avec les présents, les romains se souhaitaient mutuellement toutes sortes de bonheur et de prospérité pour le reste de l'année, et se donnaient des témoignages réciproques d'amitié et firent de ce jour-là un jour de fête, qu'ils dédièrent et consacrèrent particulièrement au dieu Janus (janvier), qu'on représentait à deux visages, l'un devant et l'autre derrière, comme regardant l'année passée et la prochaine. On lui faisait ce jour-là des sacrifices, et le peuple allait en foule au mont Tarpée, sur l'autel de Janus, tous habillés de robes neuves.
     Rappelons que si sous les Mérovingiens, l'année commençait le 1er mars dans plusieurs de nos provinces, elle débuta à Noël sous Charlemagne, dans tous les territoires soumis à sa juridiction. Sous les Capétiens, le jour de l'an coïncidait avec la fête de Pâques, usage presque général au Moyen Age. En certains lieux, l'année changeait le 25 mars, fête de l'Annonciation. Le concile de Reims, tenu en 1235, mentionne cette date comme « l'usage de France ». C'est le roi Charles IX qui rendit obligatoire, en 1564, la date du 1er janvier comme origine de l'année.
Noel
 
NOEL

     Noël signifie "nouveau". Il vient de "Nouel", au temps où le u et le v se ressemblaient. "Nouel, novel, nouvel, nouvelle." C'est l'appel à la Nouveauté, à quelque chose de neuf. Certains symbolistes attribuaient même le nom de NOËL à la signification « Nouvel Helios », nouveau soleil.

     Noël est la fête de la naissance de la lumière. Dans plusieurs traditions religieuses ou spirituelles, on fait naître un "sauveur" le soir du solstice d'hiver: Jesus, Mithra et Krishna sont nés ce soir-là, au cœur de la nuit la plus longue de l'année, c'est-à-dire au moment où l'on touche le fond de la nuit, au bout de l'année, là où tout semble mort. L'arrivée de la lumière est la promesse de salut. Et, c'est à ce moment que les journées commencent à s'allonger peu à peu; comme si la lumière apportée devait triompher petit à petit jusqu'à ce qu'elle atteigne l'autre pôle de l'année, le solstice d'été, la fête de la Saint-Jean.
     Le moment du solstice est un moment qui nous permet de prendre conscience de la présence de l'esprit dans la matière,comme un éclair de lumière dans l'obscurité, une grande espérance.

SAINT NICOLAS

     Au Moyen Âge, l'Église catholique décide de remplacer les figures païennes par des saints. Par le nom de « Saint Nicolas », elle désigne Nicolas de Myre, un personnage qui vécut au IVe siècle au sud de la Turquie actuelle près d'Antalya, contemporain de la dernière vague de persécutions et du Concile de Nicée, moment important du christianisme. Selon la légende, il aurait ressuscité trois enfants trucidés par un horrible boucher. Il est alors présenté comme le saint protecteur des tout-petits. C'est pourquoi, en sa mémoire, le 6 décembre de chaque année, principalement dans les pays d'Europe du Nord et de l'Est (notamment dans l'Est de la France en Alsace, à Metz, à Nancy et à St-Nicolas-de-Port), la coutume veut qu'un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l'était (grande barbe, crosse d'évêque, mitre, grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages.
      C'est au XVIe siècle, que la légende du saint s'enrichit avec le personnage du père Fouettard qui punit les enfants désobéissants (selon certaines traditions, celui-ci serait en fait le boucher de la légende). Ce personnage disparaît lors du passage au mythe de Santa Claus.

      De nos jours << Saint Nicolas >> est une marque déposée: il est donc interdit de se servir de ce nom!!!! Même pour cet article ????????????????????????????

 


      En France, à partir du XIIe siècle également, le vieux qui présidait ce cortège, sera appelé « Noël ».

      À la Réforme, les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l'enfant Jésus (le Christkind allemand). C'est aux Pays-Bas que saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, Sinter Klaas par l´influence des huguenots. Étrangement, au Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps le personnage de l'enfant Jésus, alors que Santa Claus se chargera de distribuer des cadeaux aux petits anglophones. De même, bien avant la popularisation du père Noël, les catholiques français attribuaient au Petit Jésus les cadeaux de la nuit de Noël. Au XVIIIe siècle, les souverains allemands entament un processus de laïcisation : les figures chrétiennes sont remplacées par d'anciens symboles germaniques. C'est le retour du petit peuple des fées, des elfes et du vieil homme de Noël (le Weihnachtsmann) qui distribue en traîneau des sapins décorés de cadeaux.
LE PERE NOEL
      En 1821, le livre "Un Cadeau pour le nouvel an aux petits de cinq à douze ans" est publié à New York. Il contient le poème anonyme "Old Santeclaus" qui décrit un vieil homme qui apporte des cadeaux aux enfants sur un traineau tiré par des rennes. Le 23 décembre 1823, le journal "Sentinel de Troy", dans l'État de New-York, publie anonymement le poème "A Visit from St Nicholas", qui sera attribué au pasteur américain Clement Clarke Moore dans ses œuvres complètes en 1844, dans lequel saint Nicolas est présenté comme un lutin sympathique, dodu et souriant, qui distribue des cadeaux dans les maisons et se déplace sur un traîneau volant tiré par huit rennes nommés Fougueux, Danseur, Fringant, Rusé, Comète, Cupidon, Tonnerre  et Éclair. Ce poème a joué un rôle très important dans l'élaboration du mythe actuel. Après le journal "Sentinel" en 1823, il fut repris les années suivantes par plusieurs quotidiens américains, puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.


      C'est vers 1850 que le passage de la célébration de la Saint-Nicolas à celle de Noël se fixe au Royaume-Uni, en lien avec Charles Dickens et ses « Livres de Noël ».

   En 1860, le journal new-yorkais "Harper's Illustrated Weekly "représente Santa Claus vêtu d'un costume orné de fourrure blanche et d'une large ceinture de cuir. Pendant près de 30 ans, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste du journal, illustra par des centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus et donna au mythe ses principales caractéristiques visuelles : un petit bonhomme rond, vêtu de fourrure, la pipe au coin de la bouche comme un Hollandais (notamment dans un livre en couleur de 1866 intitulé "Santa Klaus and his works" où la couleur rouge de l'habit est établie, mais pas encore le blanc de la fourrure parfois de couleur sombre). C'est également Nast qui, dans un dessin de 1885, établit la résidence du Père Noël au pôle Nord. Cette idée fut reprise l'année suivante par l'écrivain George P. Webster.
     L'idée selon laquelle le Père Noël aurait été dessiné par la compagnie Coca-Cola en 1931 est une légende urbaine. Une étude de la représentation du Père Noël dans les années précédentes montre en effet que l'aspect qu'on lui connait aujourd'hui était déjà répandu, y compris sa couleur rouge, utilisée dès 1866. Avant Coca-Cola, de nombreuses firmes avaient déjà utilisé son image dans des publicités (Michelin 1909).
      Abolie en décembre 1791, la coutume du Jour de l'An ne fut rétablie que six ans après, en 1797. Nos pères conscrits, qui ne barguignaient pas avec les délinquants, avaient décrété la peine de mort contre quiconque ferait des visites, même de simples souhaits de jour de l'An. Le cabinet noir fonctionnait, ce jour-là, pour toutes les correspondances sans distinction. On ouvrait les lettres à la poste pour voir si elles ne contenaient pas des compliments.

     En France, les catholiques, qui depuis longtemps s'échangeaient des petits cadeaux le soir de Noël en l'honneur de la naissance du Christ, résistèrent longtemps au « père Noël », patronyme qui désignera le personnage popularisé en France par les Américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale, bien que celui-ci ait déjà été présent depuis quelques dizaines d'années. Dans les familles où le Père Noël est un personnage important, les lettres au Père Noël participent au déroulement de la vie familiale autour des fêtes de Noël.
     A la fin du XIXe siècle, avec l'apparition du Père Noël dans la publicité des grands magasins, la coutume d'offrir des cadeaux le 1er janvier disparut, le jour des étrennes se confondant dès lors avec celui de Noël : on offrit les cadeaux le 25 décembre. La tradition des voeux restant le 1er janvier.
 Articles et photos  tirés de Wikipedia



26/12/2010
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