spatika

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L'etain,la source. 1970

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pose là ton visage

 

où tendrement s'ouvrent les levres de la nuit

 

et bois quand je suis source, prends moi

 

quand je suis d'ombre.

 

Etreins moi, terre ou feuillage ou rocher

 

mais laisses ton desir fermé sur ma paupiere

 

afin que ton regard, jamais, ne lise dans le mien

 

ce que je sais.

 

Et que ma chevelure demeure voûte

 

autant que la saulaie, et plus secrete

 

à te rejoindre et plus obscure à t'habiter.

 

Monique Laerderach.



07/10/2011
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