L'etain,la source. 1970
Pose là ton visage
où tendrement s'ouvrent les levres de la nuit
et bois quand je suis source, prends moi
quand je suis d'ombre.
Etreins moi, terre ou feuillage ou rocher
mais laisses ton desir fermé sur ma paupiere
afin que ton regard, jamais, ne lise dans le mien
ce que je sais.
Et que ma chevelure demeure voûte
autant que la saulaie, et plus secrete
à te rejoindre et plus obscure à t'habiter.
Monique Laerderach.
Retour aux articles de la catégorie POESIE -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 35 autres membres