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Le TITANIC

     

 

 

   Le fait que la richesse ne circule plus est un caractère de base de l’économie mondiale aujourd’hui. La richesse, aujourd’hui, circule plutôt seulement chez les riches. Par conséquent, autour du monde, les riches sont riches de manière permanente et les pauvres sont emprisonnés dans une pauvreté endémique. Deuxièmement, les riches continuent à s’enrichir vu qu’ils sucent littéralement le sang des populations, alors que les pauvres plongent dans une destitution telle qu’elle amène l’anarchie dans son sillage, ainsi que la violence, d’immenses souffrances et la destruction de la foi et des valeurs.

 

       Imaginez toute l’humanité à bord d'un même bateau.

 

Une petite minorité qui est incessamment riche et qui s’enrichit constamment voyage en « première classe », dans un luxe et une sécurité sans précédents. Ils disposent de billets de « première classe » permanents. Les riches dirigent le bateau. Ils utilisent la richesse pour contrôler la politique. La démocratie sur ce bateau devient le règne des riches pour les riches, ce qui équivaut à la prostitution financière. Mais les riches ne dirigent pas directement eux-mêmes. Plutôt, ils le font par procuration et par l’imposture sous la forme d’un soutien qu’ils procurent à des politiciens populaires et à des partis politiques sur lesquels ils exercent un contrôle invisible. Ceci est une réelle description de l’économie politique mondiale aujourd’hui. Et ce sont les familles de grands capitalistes européennes en Grande Bretagne et aux Etats-Unis qui ont mis au point cette méthode de conquête du pouvoir et de contrôle sur les peuples. Tout à son honneur, Henry Ford a été capable de reconnaître cette sinistre évolution dans l'histoire humaine.


          La plupart du reste de l’humanité est emprisonnée dans une pauvreté permanente et ses membres sont condamnés à voyager à fond de cale, dans une misère toujours croissante, et dans la pauvreté, l’indigence et la souffrance. Ils sont condamnés à travailler pour des salaires d’esclaves pour que les autres puissent vivre de leur sueur, et pour que les riches vivent dans la splendeur. Ils vivent également au milieu d’une insécurité croissante avec des cambriolages quotidiens, la violence, les fusillades, les meurtres et les viols des femmes dans des quartiers infestés par la drogue et par les trafiquants de drogue.

         Ces voyageurs de « première classe » ont accès à une eau propre et potable et aux meilleurs services médicaux et de santé que l’argent peut acheter. Et la médecine moderne accomplit des miracles en ramenant littéralement « les morts à la vie ». Ceux qui sont au fond, dans la cale, sont obligés de boire une eau polluée et pleine de bactéries. Ils sont obligés de manger de la nourriture et de boire du lait bourré de produits chimiques et d’hormones. Ils doivent aussi de plus en plus manger de la nourriture génétiquement modifiée. Ils tombent malade mais ne peuvent se permettre de se payer des traitements médicaux. Ils vivent des vies misérables et meurent misérablement. En fait, l’économie mondiale est une nouvelle forme sophistiquée d’esclavage économique. Mais elle opère bar le biais d’une formidable imposture.

 



          L’imposture va au-delà de ce qui précède. Beaucoup de pauvres voient ces voyageurs de première classe en étant convaincus que ces gens ainsi que leur mode de vie représentent le paradis même. Et ils aspirent à rejoindre ce paradis. Ils sont incapables de comprendre le système d’oppression et son mode de fonctionnement. D’autres parmi les pauvres réagissent à leur oppression économique avec une rage aveugle et ont recours à des actes de violence directement dirigés vers ceux qui ont de la richesse et qui détiennent une autorité. Les pauvres croient tous qu’ils vivent dans un enfer, et ils imitent le mode de vie des voyageurs de première classe en croyant ce cela représente un avant-goût du paradis.

 

Un tel bateau est la realite des choses!!

 

Le Président Cubain Fidel Castro, comme Ivan Illich (« Energie et Equité ») ont décrit l’économie dans un langage similaire :

 

« Jamais auparavant l’humanité n’avait acquis un si formidable potentiel scientifique et technologique, une si extraordinaire capacité à produire des richesses et du bien être, mais jamais auparavant la disparité et l’inégalité  n’avaient été aussi profondes dans le monde ».

            Il a réagi à cette oppression économique en déclarant ceci : « Un autre Nuremberg devrait exister pour juger l’ordre économique injuste. » (Texte de l'allocution présidentielle, Conférence au Sommet du Groupe des 77, La Havane, Septembre 2000). 

 

            L’oppression économique existe tout autour du monde, les riches devenant encore plus riches, et les pauvres, plus pauvres. Aux Etats-Unis, par exemple, l’Amérique noire est à la fois misérable et incessamment pauvre, tandis que l’Amérique blanche est incessamment riche. L’oppression augmente constamment vu que le fossé entre les blancs et les noirs, les riches et les pauvres en Amérique est en augmentation constante ! L’économie Américaine éblouit le monde non-blanc, et les Américains blancs n’en ont jamais connu de meilleure. Mais dans ce pays, la richesse ne circule que parmi les riches, tandis que le nombre de pauvres vivants des aides sociales (comme la charité) augmente constamment.

           La civilisation occidentale veut faire croire que son économie est le modèle d’économie le plus avancé et le plus progressiste qu’elle ait eu le bonheur de connaître. En fait, ce rêve occidental prédateur est fertilisé par le sang des peuples autour du monde, et par la richesse qui écume constamment l’humanité ignorante.  

 Une élite mondiale centralisée dans les centres bancaires en Occident, mais aussi présente dans le monde, pompe la richesse et le sang de l’humanité et appauvrit les populations travailleuses. Ces personnes contrôlent de plus en plus la richesse par le biais de leur génie malfaisant de la maîtrise et de la manipulation du système monétaire frauduleux, ainsi que du système bancaire et d’assurances dans le monde. L’oppresseur crée des systèmes politiques, législatifs, judiciaires, les médias, etc. avec une imposture accomplie, et veille à ce qu’ils assument tous les fonctions de base de préservation du système d’oppression économique.

L’industrie du cinéma, la télévision, le VHS, Internet, la musique moderne, les vêtements de marque, etc. sont utilisés pour transporter les populations dans un pays imaginaire de manière à ce qu’ils restent dans un état d’ignorance béate, pour les mettre sous esclavage. 



         Le but ultime est d’asservir toute l’humanité et, par la pauvreté et l’indigence, et par la richesse obtenue par la corruption. Un monde qui comprend autant de civilisations, dont certaines sont millénaires, qui adhère non seulement au même système politique laïc, mais aussi à la même économie laïque devrait être une source de préoccupation, si ce n’est d’alerte. L’arme économique complète l’arme politique de l’Etat moderne laïc et de l’Organisation des Nations Unies. Lorsqu’un « prêteur d’argent » prête contre intérêt, alors l’argent lui-même, indépendamment du travail, de l’effort ou de la prise en compte d’un risque de la part de l’investisseur, augmente dans le temps. Comment cette augmentation se produit-elle ? L’augmentation est réalisée par le biais d’une tromperie à travers l’exploitation du travail, des biens et des propriétés. L’une des manières par laquelle s’opère l’exploitation réside dans la diminution de la valeur des salaires, des biens et des propriétés dans le temps.

 

         La richesse est pompée des masses au travers d’une fraude légalisée impliquée dans l’utilisation de la monnaie papier artificielle. Cette monnaie a remplacé l’argent et l’or, ainsi que les autres métaux précieux. Les monnaies artificielles de papier, de plastique et électroniques n’ont pas de valeur intrinsèque.

 

         La valeur de la monnaie lui est plutôt assignée, puis celle-ci perd constamment de sa valeur dans le temps, cet état de fait étant l’objectif pour lequel le système avait été conçu. Les banques sont les acteurs principaux en œuvre pour faire en sorte de déprécier la valeur de la monnaie, et les banques font le plus gros de leurs profits lorsqu’une telle chose arrive.

 

         La monnaie perdant de sa valeur, la valeur de tous les biens est diminuée. Les prix augmentent, et les salaires sont dépréciés. Le travail est alors emprisonné dans des salaires de misère.

 

        Le système  monétaire actuel utilise du « papier » pour en faire de « l’argent ». Ceci est une fraude manifeste ! La monnaie artificielle est très différente de la monnaie réelle. La monnaie réelle a une valeur intrinsèque, alors que la monnaie papier n’en a aucune. Sa seule valeur dépend de ce qui lui a été conféré par les forces du marché. Sa valeur marchande ne durera que tant qu’il existe une confiance publique en elle, et tant qu’il existe une demande de celle-ci dans le marché. La demande est elle même basée sur la confiance, et la confiance est une chose qui peut être manipulée (comme le Premier Ministre de Malaisie a finalement reconnu, idem pour l’Indonésie, mais bien trop tard). Aussi longtemps que les gouvernements contrôlaient les soi disant libres marché des changes, ils pouvaient intervenir pour protéger la confiance du public. Mais le marché des monnaies est aujourd’hui contrôlé par les plus vicieuses des forces spéculatives, des forces carburant à la cupidité compulsive, dépourvues de loyauté et de patriotisme.

       L’effondrement de la monnaie qui serait mieux définie par « crise monétaire », assistera au succès final des capitalistes dans leur lutte de plus de mille ans pour l’établir leur règne sur le monde entier. Ceux qui disposeront d’une monnaie réelle survivront à cette crise. Alors que les spéculateurs qui réussiront à exploiter l’effondrement feront les plus grands profits de l’histoire, les peuples perdront leurs richesses et seront asservis. Ils se verront piégés avec du papier sans valeur ayant l’air d’une monnaie.

 

Ceci est l’holocauste financier qui se produira certainement.

 

 

 

  

          Nous ne devons pas oublier, ni permettre au monde d’oublier le dramatique et sans précédent effondrement du Dollar US en Janvier 1980 lorsque la valeur du Dollar par rapport à l’or a chuté à 850$ l’once ! (En 1971, l’or était à 35$ l’once. Sa valeur actuelle « maitrisée » est gardée entre 1280$ et 1420$). Cet effondrement a eu lieu dans la foulée de la réussite de la révolution Islamique antioccidentale en Iran qui a donné le contrôle des vastes ressources en pétrole à un gouvernement Islamique antisystème. Pourquoi une révolution Islamique en Iran menacerait d’effondrement un système monétaire international laïc ? Les experts en économie monétaire internationale restent silencieux.

         Un effondrement similaire a eu lieu en 1973 juste après la guerre Arabo-israélienne et après l’imposition d’un embargo pétrolier Arabe contre les Etats Unis. Le Dollar a vu sa valeur chuter massivement de 400% de 40$, l’once d’or à 160$.

        En fait, l’effondrement du Système Monétaire International aura lieu avec la chute du Dollar Américain. Cela peut arriver à n’importe quel moment étant donné que le Dollar US fait de papier est manifestement frauduleux vu qu’il est par essence sans valeur. Lorsque le Dollar Américain s’effondrera, il entrainera toutes les monnaies papier avec lui. Les gouvernements ne pourront plus émettre de monnaie. Ce sont plutôt les banques qui émettront de la monnaie de plastique (électronique) !

 

         Dans un monde où un ordre économique serait  dépourvu d’injustice et d’oppression, tout serait différent. Personne ne travaillerait pour un salaire de misère. La richesse ne circulerait pas seulement au sein des riches, mais plutôt à travers l’économie. Les riches ne seraient pas riches de manière permanente, et les pauvres ne seraient pas pauvres pour toujours. Il n’y aurait cependant pas besoin d’instaurer de salaire minimum. Le marché serait un marché libre et juste.

          Personne ne pourrait « récolter » sans « planter ». La monnaie aurait une valeur intrinsèque et ne pourrait donc pas être manipulée par les banques ou par une élite prédatrice pour réduire sa valeur. Par conséquent, un tel marché et une telle économie ne connaitraient jamais d’« inflation ». Les prix ne seraient pas fixés, y compris le prix du travail. La protection sociale serait réalisée sous la forme d’un impôt obligatoire sur la richesse utilisé pour assister ceux qui ne disposeraient pas du minimum vital. Mais le système de valeurs de la société veillerait à ce que des efforts soient toujours faits, par ceux qui en seraient aptes, dans le but de s’extirper de cette vie au crochet de la charité.



15/03/2013
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