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L'HERESIE

  

 

     hérésie: 
 

       la traduction latine en est "secta" = secte; alors que la définition grecque est αἵρεσις / haíresis, = choix, ( préférence pour une doctrine ). L'Antiquité n'attache pas de valeur péjorative à ces termes.

 

 

         <<   La valeur péjorative est née en milieu chrétien avec les premières controverses théologiques dont témoignent Justin de Naplouse et Irénée de Lyon qui ont écrit "contre les hérésies" au IIe siècle. Au IVe siècle les empereurs prendront des mesures contre les hérétiques, volonté de monopole religieux qui interdit la liberté de croyance et la libre opinion.
       Dans le contexte antique, la religion étant plus rituelle que dogmatique, l'haíresis n'a pas l'aspect dramatique que revêtira l'hérésie chrétienne. En effet, l'Antiquité polythéiste sépare le mythe de la philosophie. Le monothéisme introduit la théologie, l'étude rationnelle du divin, qui englobe et transcende ces deux domaines. La théologie permet d'édicter des vérités objectives sur Dieu, les dogmes. Toutefois, ces dogmes ne revêtent pas la même importance dans toutes les religions, ce qui explique différentes attitudes par rapport à l'hérésie.
        Pour les juifs, l'appartenance au Peuple élu prime sur toute conception théologique, ce qui permet l'existence de sectes aux dogmes et aux pratiques différentes, mais appartenant toujours à l'héritage judaïque.
Pour les chrétiens, l'Église est le corps vivant du Christ. L'unité dogmatique est donc fondamentale. Toute hérésie étant une atteinte à cette unité, elle est une blessure infligée au corps du Christ, donc un sacrilège.
        Pour les musulmans, il n'existe pas de dogme qui ne soit explicitement contenu dans le Coran, issu des paroles d'Allah, dictées à Gabriel qui les révela à Mahomet. En tout état de cause, l'islam sunnite n'ayant pas de clergé, aucune autorité n'a compétence pour décider de la validité d'une interprétation particulière du Livre saint. >>


article tiré de wikipédia.

 

        L'hérésie est quelque chose de vrai, mais dont nous axons notre intéret dessus.

        Lorsque nous sommes sur le chemin, et qu'un jour, nos yeux se déssillent alors les théories se forment et c'est le début du totalitarisme. Nous n'acceptons plus la vision de l'autre, qui nous blesse. Lorsque nous sommes atteints dans l'endroit le plus intime, ( notre dieu intérieur ), nous sommes mortels.

        <<Au jardin d'Eden, Adam et Eve se découvrent nus, vulnérables et se méfient l'un de l'autre: la division apparait ! >>
La chute. Génèse 2,3-2,14

        La défiguration de l'homme commence avec la falsification de son dieu. Dieu qui est amour, va apparaitre, comme celui qui demande justice et devient redoutable. Il est craint. L'homme pour grandir, doit braver l'interdit. Aussi l'autorité doit être bienveillante; sinon, dans la terreur, nous n'osons plus nous dresser. Les religions imposent des concepts trop stricts, et empêchent les apprentis de grandir pour ne pas être dépassées. Pourtant en chacun de nous existe un dieu, et de pouvoir l'exprimer enrichirait les autres. Eve écrase le serpent pourtant, il est l'animal qui connait les racines, la terre, les minéraux. Parce qu'il s'infiltre sous terre, il connait les secrets de la vie. Il y habite, il est enfant de la Terre-Mère, GAIA. En ces temps la Bible demandait à chacun de se tourner vers une conception unique de dieu, et de se détourner de la nature. Mais il faut marcher, aimer la terre, ressentir ses sens ! Dés que nous quittons notre corps, nous quittons notre dieu intérieur pour un autre et survient la solitude.

        De plus, de ces textes est né le racisme de la femme, dont les religions se parent encore; et cela finit par la lapidation.



10/09/2010
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