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encens ou résine d'encens

       Lorsqu’on cherche à se procurer des baskets à l’autre bout du monde, on a de fortes chances d’acheter les mêmes que celles que l’on aurait pu trouver en bas de chez soi. Idem pour les appareils photo, les ordinateurs, les sodas et quantité de « biens » dont les enfants connaissent les marques avant même leurs tables de multiplication. Mais, pour discutable qu’elle soit, cette uniformisation est ici repérable : ces produits ont une identité, une provenance.

 

        Autre chose, l’uniformisation diffuse, qui trompe l’acquéreur s’imaginant acheter local et typique : non, les tissus que vous dénichez au Mali ou en Bolivie ne sont plus tissés ni imprimés sur place… Non, l’huile d’olive que vous achetez sur les marchés provençaux n’est pas française (ou ne l’est que très rarement), oui, l’infusion tilleul-verveine que vous trouvez à l’épicerie de votre quartier provient bien de cultures d’Europe centrale… Ainsi va la triste vulgarisation d’un monde où même la typicité devient artificielle.

 

 

        Le marché des senteurs n’échappe pas à cette règle. Pire, il en est une des expressions les plus intenses. Les grands parfumeurs français doivent leur succès à des assemblages, certes réussis, de substances odorantes chimiques internationalement diffusées : ce sont une dizaine de sociétés multinationales, inconnues du grand public, qui parfument le monde du pied des Andes au fin fond de la Sibérie, du savon à la bougie, du spray au pot-pourri, des cartouches pour diffuseurs aux produits cosmétiques.

 

 

 

        Les encens grand public sont l’incarnation typique de cette uniformisation. Trempés dans de telles substances chimiques, ils ne devraient même pas mériter le nom d’encens, mais d’ersatz. D’autant plus que ces bâtonnets sont tous élaborés par les mêmes machines à tremper, achetées à Taïwan. Les traditions sont laminées par la rentabilité de ce système qui utilise solvants pétroliers et parfums de synthèse, partout dans le monde, quoi qu’il soit inscrit sur l’emballage final…

 

 

Artcile tiré de satoriz.fr

 

 

         Seules les résines d'encens échappent à ce marché de dupes, aussi je ne me sers que de celles là pour officer et je ne recommande que celles là!!!

 

 



27/04/2012
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